Le 5ème Régiment de Chasseurs à Pied

La mobilisation de juillet-août 1914 voit la création du 5ème Chasseurs à Pied, issu du 2ème Chasseurs alors en garnison à Mons. Les pertes de septembre sous Anvers ayant été sévères, le régiment est dissous et fusionne avec le 2ème Chasseurs. Le 23 décembre 1916, le 5ème Chasseurs est reconstitué par l'incorporation de recrues, de plusieurs compagnies du 2ème Chasseurs et d'une du 1er Chasseurs. Il compte une musique régimentaire, dirigée par GODART, qui compose la marche du régiment.

A la fin du conflit, le régiment se vit octroyer quatre citations (Yser, Moorslede, Anvers, Dixmude) et la Fourragère aux couleurs de l'ordre de Léopold. Après quelques mois d'occupation en Allemagne, le 5ème Chasseurs rentre à Mons (camp dit de «Casteau») le 2 avril 1919, où il est dissous le 1 S novembre 1923. Ré­formé par dédoublement du 2e Chasseurs en 1938 et une nouvelle fois en 1939, il participé au sein de la 10e DI à la campagne de mai 1940.

Les plans de mobilisation d'après-guerre prévoient la création de plusieurs régiments et autres unités, dont le 5ème Chasseurs à Pied, destinés à assurer les multiples tâches de défense du pays. Depuis 1981, le 5ème Chasseurs à Pied est prévu, dans le cadre de la DMT, comme bataillon d'Infanterie légère des Forces de l'Intérieur. Il est intégré au 13ème Régiment Léger, à côté du 3ème Chasseurs Ardennais (unité d'active) et du 4ème Carabiniers Cyclistes (unité de réserve). Par son activation entre le 24 août et le 12 septembre 1981, le 5ème Chasseurs à Pied est la première unité à effectuer un rappel dans le cadre de la DMT. Le 13ème Léger est l'une des deux unités placées à la disposition du commandant des Forces de l'Intérieur. Actuellement, sa mission consisterait, en période de mobilisation à soutenir opérationnellement les régiments DMT de province déployés dans le sud du pays.

Insigne de bérêt 5 Chasseurs - 1er modèle
 
Insigne de béret 5 Chasseurs - 2ème modèle
Figure 9
 
Figure 10

Un insigne de béret propre au 5ème Chasseurs à Pied est en gestation depuis 1978. Le premier modèle (figure 9) fut refusé par les services de l'homologation car il évoquait fort peu les origines du régiment. Un second modèle (figure 10) représentant les armes de la Ville de Mons fut élaboré, mais le décès inopiné de son créateur empêcha sa présentation, semble-t-il, aux autorités concernées. Le chef­lieu du Hainaut aurait enfin eu «son» insigne, les deux autres grandes cités hennuyères, tout aussi liées aux chasseurs à pied, ayant vu leurs armes figurées aux bérets des 2ème et 3ème Chasseurs.